Jim c’est lui. Lord Jim Morrison. Une histoire cent fois remaniée.
lecture d’extraits de Lord Jim de Joseph Conrad par Frédéric Prieur
Jim c’est lui. Lord Jim Morrison. Une histoire cent fois remaniée.
lecture d’extraits de Lord Jim de Joseph Conrad par Frédéric Prieur
Depuis plusieurs mois, Ivan s’est lancé dans la traduction d’un livre écrit en Russe, sa langue maternelle, par son oncle paternel. Dans ce travail de longue haleine, éprouvant, douloureux parfois, chaque mot est interrogé, soupesé, évalué, chaque mot est une invitation à dériver, à sortir de la phrase, décider d’une version est de l’ordre de l’impossible ou presque. Ceci est la première partie d’une série consacrée à ce travail.
C’est un lieu de passage, avec des portes qui s’ouvrent et se ferment sans arrêt, des bruits de clefs, on traîne des sacs, quelqu’un passe la serpillère, un autre divague, au loin une voix qui grésille, une radio qui hurle en trombe, des bonjours discrets. Un couloir d’hôpital psychiatrique. Avec un piano. Ivan aime jouer, Bach, Scriabine, des airs populaires russes… Bonne écoute.
Pendant « le confinement », privés de lieux pour se réunir, des ateliers radio — Bruits de couloir en Seine Saint-Denis et La Ouève à Paris — ont continué à émettre à travers les ondes ou les flux numériques de manière à faire résonner les voix, les mondes, le regard et les inquiétudes de communautés habituellement rassemblées autour de lieux collectifs : un local à Saint-Denis, celui de La Trame, mais aussi de la radio Bruits de couloir ; la péniche du Centre de jour L’Adamant, dont la bibliothèque fait office de studio pour « La Ouève ».
Comment rester en lien, se faire signe, poursuivre un exercice de l’écoute et de l’écho, fabriquer ce grand « répondeur collectif », cet outil de liaison dont nous avions besoin ? Au terme du confinement, en juillet 2020, La Ouève et Bruits de couloir se sont données rendez-vous sur la péniche du Centre de jour de l’Adamant pour partager leur expérience respective de la radio. On entendra ici paroles et archives de cette traversée au « pays des confins » de deux foyers hertziens attachés à expérimenter la radio à partir d’un atelier hebdomadaire.
« Bruits de couloir » est une émission fabriquée lors d’un atelier hebdomadaire avec les Groupes d’Entraide Mutuelle de Seine Saint-Denis et La Trame : https://www.mixcloud.com/BruitSdecouloir/ et diffusée sur Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM.
« La Ouève » est l’atelier radio du club thérapeutique du Centre de jour l’Adamant / lieu d’accueil thérapeutique du service de psychiatrie publique Paris-Centre.
Mixage: Jean Baptiste Leroux
Des mois de confinement, de gestes barrières, d’attestations, de contrôles, de peur, et ne plus savoir comment se tenir, à quelle distance, trop près, trop loin.
Texte et voix : Marc Nauciel
Rires: Frédéric Prieur
Batterie, xylophone, bol tibétain: Bruno Voillot
Sylvie était infirmière, elle est partie à la retraite, en Bretagne. Tous se souviennent de son élégance et de sa discrétion. Sa parole comptait et compte encore. Elle a bien voulu nous accorder un entretien où il est question de son rapport à la littérature, aux livres qui lui ont permis de devenir elle-même.
Rachel Suiro raconte l’épreuve qu’a été pour elle le temps du confinement et du déconfinement. Période de doute face à la multiplicité des interdits, des gestes protocolisés. Parenthèse de la vie de tous les jours, pause du quotidien avant un nouveau souffle vers le ré-apprentissage de la liberté.
Crédits image : photomontage Rachel Suiro
Aller vers le déconfinement progressif de l’Adamant et du Club en respectant les recommandations des autorités supposées sachantes, les gestes barrières et la règle des 3i (invitation, inscription, indication). Voilà le programme à venir, ou pas. À bientôt
Le journal du CATTP du secteur de psychiatrie adulte d’Asnières-sur-Seine, un canard confiné qui permet le déconfinement psychique.
Et Tout et Tout est un journal réalisé par un collectif de soins, dans le but de montrer un visage plus humain de la psychiatrie et d’humaniser la société en général.Ceci n’est pas de la psychiatrie, aurait dit Magritte.
Par des articles divers et variés, on fait mieux connaitre les processus de déstigmatisationdes maladies de la psyché, des maths, des stigmates,des astigmates, des asticots et des abricots.On essaye d’attirer l’attention du lecteur sur les frontières entre normalité et anormalité. On parle d’art brut, de poèmes marginaux dans un style néo-surréaliste. L’ouverture d’espritest toujours la bienvenue.Le succès connu par le journal nous a permis de constituer une association (et de dormir sur nos deux oreilles) .
Si la psychiatre rit, c’est que c’est drôle !