Archives de catégorie : cinéma

chronique des croisières 47

Prenez un dictateur, un lapin, un canard, une madeleine, mélangez bien, mettez y beaucoup d’amour, une pincée de solitude, quelques airs de guitare, le souvenir de Claudia Cardinale dans un train. Laissez reposer le temps d’une chanson ou deux ou trois… Incorporez des extraits de cinéma, allez y franchement, encore un peu de guitare, « quelques » touches d’orgue Hammond. Et puis bien sûr la mélopée de Laurent. Saupoudrez enfin de quelques commentaires du spectacle « La fille polaire » de Camille Feist. Avec Alexander à la manoeuvre, tout en souplesse.

chronique des croisières 45

Impossible de résumer tout ce qui se passe dans cette chronique des croisières 45 ème du nom mais essayons quand même au risque de quelques raccourcis. Ça commence en chanson avec Laurent et « Le Royaume » et ça se poursuit avec la lecture d’un extrait du roman de Brahim, « Les épines du jour » avant de bifurquer vers Stelvio Cipriani à l’honneur dans un bricolage ciné-sono de Jérôme. Et puis arrivent la musique du film Exodus et le texte de Patrice « La radio du crépuscule ». Du cinéma encore avec la sortie du film « Averroès et Rosa Parks ». Et la bande originale du film « Les volets clos »! Philippe nous livre un rêve puis deux. Un disque rayé bizarre avant de finir en beauté avec Sarah Vaughan.

chronique des croisières 44

Une 44 ème Chronique des croisières qui arrive avec un peu de retard puisque nous nous trouvions toute la semaine passée aux 7èmes Rencontres des pratiques brutes de la musique dans le cadre du festival Sonic Protest dans les locaux de Mains d’Oeuvre à St Ouen. On y reviendra plus tard. Pour l’heure, place aux oiseaux, à Joselito « l’enfant à la voix d’or », à la poursuite de La recherche du temps perdu où l’on entend la pluie, où l’on devine le visage de Mme Verdurin, place à la condition de l’être « où un si, un mais nous renvoient à un moi », place aux anges buvant du café avec l’inspecteur Derrick pour sortir du désespoir, un bébé qui gazouille, place à la fin de la nuit…. Un air de songe d’une nuit d’été justement, Zweig lecteur de Freud, et Philippe Laville et Francis Lalane et France Galles! Et puis un OSNI et une surprise…

chronique des croisières 40

Dans ce 40ème épisode de la chronique des croisières deux nouvelles voix, celle de Sébastien, en italien, et celle d’Aziz qui dit un poème d’Abdelatif Laâbi, en arabe, un poème d’amour. Mélina lit des fragments de Marilyn Monroe, Nourdine nous parle de l’espoir et Laurent du désespoir. Fatima est là pour nous dire que rien n’est perdu. Patrice s’adresse au premier ministre dans une lettre où il est question de tracteurs, de Vladimir Poutine et d’armes bactériologiques. Frédéric chante les anges qui aiment la musique. Marine lit un texte à propos de l’Amour fou de Jacques Rivette. Muriel aime Janis Joplin depuis ses 17 ans, Nicolas Philibert était venu la filmer chez elle écoutant ce disque, elle ne sait pas si ce sera dans le film… De l’amour et de l’espoir encore avec David qui nous parle de sa famille. Rachel lit « À la fenêtre » de Robert Walser. Avec Adamo qui chante Ensemble, Narcisso Yepes à la guitare et Guillaume au ukulélé, Mélina à l’orgue (et Jérôme aussi). Comme d’habitude, rien n’était prévu …nous ne savions pas où nous allions et pourtant nous sommes arrivés à bon port.

en passant par la Quincaillerie

C’était en mai 2023, nous étions partis quelques uns en direction d’Alésia, plus précisément à Venarey les Laumes en Côte d’Or. Nous nous rendions à la Quincaillerie pour y assister à la projection du film « D’un pays lointain ». C’est Simon Gillet, le réalisateur du film, qui avait imaginé ce « voyage ». Là-bas, Alexis Forestier et Itto Mehdaoui nous attendaient, nous les avions déjà croisés à Main d’Oeuvre, Saint Ouen, à l’occasion des Rencontres Internationales des Pratiques Brutes de la Musique. Il y avait aussi Barnabé Perrotey, un des acteurs du film, et puis des gens du coin et d’ailleurs, des amis, des voisins…on était bien.

chronique des croisières 39

dessin : NOURDINE

Une chronique des croisières placée sous le signe de l’éternel retour de la madeleine de la recherche du temps perdu avec la reprise de Frédéric qui a lu l’Ève future, la famille selon Patrice qui n’aime pas Proust, un poème comme seule Mélina en a le secret, un souvenir d’enfance de Jérôme, fidèle auditeur de notre mixture, le regard de Nourdine qui se demande jusqu’où peut-on aller par amour, on chante encore et Falstaff déraille, il y a Gladys, on nous dit « Veiller sur elle », retour de Balbec et son festival du cinéma romantique, le duo Deux,Alain et son médecin post punk des Basic Shapes, la Mouette de Carole , le crayon de Mohend qui court sur la table, une vague qui revient, une liste des sons qui n’existent pas, Sexy Sushi qui chante Rachida, Picasso est là et David s’intéresse aux rites chamaniques. Tout passe et repasse.

chronique des croisières 38

Jouer à cache cache avec les forces de l’ordre dans les bois et » poser un son » dans les champs pour danser comme on veut, comme des fous, pendant des heures et des heures sous le soleil et la pluie. Free party. Sound system sauvage. Des Spiral Tribe à Jules Dassin il n’y a qu’un pas, c’est « Jamais le dimanche ». Et puis il y a les cauchemars des nuits vandales! Lointains souvenirs de cette vie, il regarde la musique en bleu ciel et se fiche pas mal des Stones! Lui ne demande qu’un peu d’attention, une invitation, pourquoi pas un chapeau ? Ou bien un livre épais et pas cher, ou un autre consacré à Jules et Jo Dassin, père et fils, à la fille de Nicolas de Staël ? Une version très très très très courte des choses très très très très longues de la vie.

chronique des croisières 37

Une chronique des croisières sous le signe du lointain. Du proche et du lointain. De l’étrange parfois. La radio Schizophonia/Metanoîa de Bondy nous rendait visite… Salvador Dali aussi. De l’or et de l’argent, « Un voyage qui nous ramène aussi loin que la voie lactée », les étoiles du ciel d’Egypte, un mélange de planètes. Un poème sans titre qui s’intitule le Loch et le lac! Il y est question du film OUTRAGE (1950) de Ida Lupino ; un film réalisé par une femme qui nous raconte l’histoire d’une femme victime d’un viol… Quelqu’un d’autre se demande pourquoi les gens ne se tiennent plus par la main. Ici tout se tient.

pour écouter Metanoïa et Schizophonia, c’est ici

chronique des croisières 36

Dans cette chronique de décembre, on n’entend pas le velouté de carottes ni le poulet citron olives que nous avons cuisiné ensemble le matin. On entend François de Roubaix et Frédéric qui chante. On entend le son du cornet et de la basse. On entend la langue de Robert Walser, Welt (Monde) et Brausen ( Souffle). On entend Mon Pote Le Gitan. On entend une histoire de sorcières et une autre de voleuse compulsive façon Hitchcock. On entend l’accord, une manière de se glisser dans le rythme.

chronique des croisières 35

Tout part d’un 45 tours. Pas vraiment une croisière mais une aventure avec des nazis, des indiens d’Amazonie, un archéologue qui porte le nom du chien de son père, une amoureuse aux confins du Népal. Cet homme a un fouet, fouet qui a peut-être appartenu à Zorro, cet homme est sans doute une copie de Tintin voire un alter ego de L’homme de Rio. Nourdine parle du film « Il y a longtemps que je t’aime », un film qu’il nous raconte « dans les sens inverse », un film où il est question de l’euthanasie. Il faut avoir le coeur bien accroché à la radio. Margot est là avec une magnifique chanson, Céline a pensé à nous et envoyé un texte. Stéphane de radio Fréquence Paris Plurielle nous a rendu visite. On entend Elvis au loin, ça vient d’Hawaï via satellite. Le Pacifique dont nous parlerons très bientôt avec des sons de Tahiti et de la Nouvelle Calédonie. Aloha!