C’était du temps d’avant le confinement. Pour la deuxième année consécutive, nous accueillions Suzanne de Lacotte, responsable médiation du 42ème festival international du film documentaire Cinéma du réel, dans notre groupe de parole du vendredi après midi, ceci afin de nous présenter la programmation prévue et nous inviter à y participer. À cette invitation se joignait une proposition de collaboration avec Les Yeux de l’Ouïe en la personne d’Anne Toussaint, l’idée était la suivante: répondre à la question « C’est quoi le réel? ». Et puis le réel nous a rattrapé.
Le chemin
Je dois faire d'un ennui un divertissement
La ville me contemple
Les escaliers aussi
Mauvais pressentiment terrible consentement
Les pages à la va-vite
L'ennui se fait discret
Comment combler le vide toujours à la va-vite
Je dois faire d'un ennui
un divertissement
Mon ami je t'espère vois la nomenclature
On est bien tous les deux
J'escalade jusqu'au ciel
Le joyeux haricot mais attends l'utopie
Qui frôle en permanence
Nos deux corps en errance
Malgré ce doute tenace qui erre en pérennant
Changeons ces habitudes
Reprenons le chemin
Qui fuit et nous est dû malgré la volonté
De tracer l'espérance
Rafraîchis ton visage souviens toi de l'attente
Xavier Brimand
Le son du Cor
Il était 17h. Le tramway qui rejoint la gare d’Austerlitz, quelques piafs, le bruit de fond des grands axes et puis comme d’accoutumée depuis le 17 mars, un cor retentit.
Les célibataires
Frédéric a retrouvé une K7 sur laquelle il avait enregistré une chanson, en 1982, « Les célibataires sont fous ». Il a appelé France Inter , leur a laissé un message en espérant qu’Yves Simon l’entende… Là, c’est « aux copains et copines de l’atelier Musiques » que la chanson s’adresse.
Illustration : Frédéric aka Nomen
Masques de chutes, surblouse d’hivernage
Manipuler la canette, soulever le pied de biche, faire l’aller-retour à la main… Ici on coud son masque, on le customise, là on confectionne des sur blouses en toile d’hivernage. Bienvenue sur l’Adamant!
RENCONTRE AVEC ERIC GAUTHIER, DE LA GALERIE DU MOINEAU ÉCARLATE (3ÈME PARTIE)
Troisième et dernière partie de notre rencontre sur l’Adamant avec Eric Gauthier de la galerie d’art brut du Moineau Écarlate. Eric raconte ici en quoi consiste son activité, à quelles responsabilités cela l’engage devant l’autre, son travail de passeur auprès d’autres galeries, aux USA, en Pologne, en Iran…
Illustration : Yves Maillochon
Rencontre avec Eric Gauthier, de la galerie du moineau écarlate (2ème partie)
Suite de la discussion avec Eric Gauthier. Où l’on continue de se demander ce qu’est l’art brut? Qu’est-ce qui décide de cette catégorisation? La manière de vivre de l’artiste, le marché de l’art?
Illustration: Cédric Laplace
Rencontre avec Eric Gauthier, de la galerie du moineau écarlate (1ère partie)
Eric Gauthier est galeriste à Paris dans le quartier Belleville. Il expose dans la galerie du Moineau Écarlate des oeuvres d’artistes marginaux. Il a bien voulu venir nous rencontrer et nous raconter sa démarche, nous livrer son approche de l’Art Brut. Merci à toutes celles et ceux qui ont rendu possible l’enregistrement de cette séquence.
Dessin: Eugène Lambourdière dit Maurice
Dans l’atelier de Rebecca Campeau, artiste textile. Suite et fin
Suite et fin de l’entretien avec Rebecca Campeau. Elle nous emmène dans la cour, à l’arrière de l’atelier où tout a changé en quelques années et nous raconte le travail qu’elle a effectué avec le photographe Frank Horvat pour le livre VRAIES SEMBLANCES
Arnaud Vallet, Françoise Veyssier, Bruno Voillot
Dans l’atelier de Rebecca Campeau, artiste textile. La suite
Du fac similé de la machine de Mme de Coudray au musée Flaubert et de l’histoire de la médecine à Rouen en passant par le musée d’art brut de Montpellier jusqu’à ce qu’elle appelle ses trognes, Rebecca Campeau, artiste singulière, autodidacte, nous raconte sa passion des tissus, des matières et des rencontres.
Arnaud Vallet, Françoise Veyssier, Bruno Voillot