Archives de catégorie : Poésie

chronique des croisières 12

Pour cette douzième chronique, il sera question de l’ambiance…dans un stade de foot, d’un texte inspiré d’Annie Dillard à propos des pierres, de la nuit de la lecture avec Natacha et en exclu un poème slamé (?!), ça fuse, du chatGPT et de l’IA, des puces , du trans humanisme, d’une métaphore de pirates et de corsaires qui font des petits, et puis des invités qui nous viennent de l’Elan retrouvé, de Stains, de Saint Denis qui nous racontent leur passage par la QUINCAILLERIE et ce qu’est un GEM. In fine, Wilfried au micro improvise avec Guillaume à la guitare.

En bonus, un montage in situ, avec Wilfried et Guillaume au mic.

Chronique des croisières 9



Chronique qui prend de l’ampleur, chronique en khassonké et réunionnais, des souvenirs de voyage à Naples, en Australie, un poème de Robert Desnos, chronique qui n’oublie pas la préparation des fêtes de fin d’année, des consultations poétiques sur l’ Adamant, la réunion du groupe travail, la sortie au centre Beaubourg pour l’expo Patti Smith/Gérard Garouste avec l’atelier lecture, l’opéra comique et sa boutique des petites horreurs, l’Abécédaire et ses invités de la Trame ce jeudi 08 et tant de choses encore…


Olivier, poète dit « voyant »

Vers l’inconnu, 1993 (détail), technique mixte (peinture et collage), Olivier.


Olivier est un poète dit « voyant » ou encore « un voyou de la science », il a bien voulu se prêter au jeu de l’interview afin de nous raconter par quels chemins il en était venu à écrire de la poésie et selon quels procédés. Une rencontre en 3 temps où il est question de mathématiques, de théologie, du Moi qui grince et d’un « je souffre donc je suis ».

Les deux premières parties ont été enregistrées chez Olivier et la troisième sur l’Adamant.


Interview Céline F. et Bruno V

Le chemin

Je dois faire d'un ennui un divertissement
La ville me contemple
Les escaliers aussi
Mauvais pressentiment terrible consentement
Les pages à la va-vite
L'ennui se fait discret
Comment combler le vide toujours à la va-vite
Je dois faire d'un ennui
un divertissement
Mon ami je t'espère vois la nomenclature
On est bien tous les deux
J'escalade jusqu'au ciel
Le joyeux haricot mais attends l'utopie
Qui frôle en permanence
Nos deux corps en errance
Malgré ce doute tenace qui erre en pérennant
Changeons ces habitudes
Reprenons le chemin
Qui fuit et nous est dû malgré la volonté
De tracer l'espérance
Rafraîchis ton visage souviens toi de l'attente

Xavier Brimand

PEUPLE AND CO’



Posée à ma fenêtre, fumant une cigarette.
A gauche la tour Eiffel,
A droite la tour Montparnasse,
Au milieu un morceau du périph’

De ma fenêtre Paris est vivant
Une agitation vient briser la danse langoureuse des lumières de la tour Montparnasse.
Applaudissements, bravos, et casseroles 
 » C’EST LE PEUPLE AND CO’ « 
( Corona-V, covid-19, confinement,     congratulation).
Mille lumières au loin qui scintillent ainsi que le bruit sourd du périph, viennent accompagner cette cacophonie.
Observant avec pudeur cette représentation du PEUPLE AND CO’.

Posée à ma fenêtre terminant ma cigarette
En face un parc.
J’observe le vent effleurer les feuilles.

De ma fenêtre Paris est vivant
Une agitation vient briser le silence de mes pensées.
Des rires, des pleurs, une imprimante exaltée.
 » C’EST LE REPOS EN CONFINEMENT « 

Texte et photo d’Ottavia