Du fac similé de la machine de Mme de Coudray au musée Flaubert et de l’histoire de la médecine à Rouen en passant par le musée d’art brut de Montpellier jusqu’à ce qu’elle appelle ses trognes, Rebecca Campeau, artiste singulière, autodidacte, nous raconte sa passion des tissus, des matières et des rencontres.
Rebecca Campeau fabrique des trognes, des tableaux où s’entrelacent du tissu, des épingles, des morceaux de papier peint, des personnages grandeur nature, des livres objets… C’est dans cet atelier où elle crée depuis 40 ans, véritable vestige vivant d’une époque maintenant révolue, qu’elle nous a accueillis. Première partie de notre entretien où elle nous raconte un peu de son histoire et beaucoup de celle de son quartier et des métiers disparus.
Marcher, prendre la route, arpenter. Partir de l’îlot flottant et aller écouter, percevoir, capter ce que raconte la rue Crémieux. Pas à pas, les choses se devinent, les voix se superposent et guident l’auditeur dans sa perception.
Extrait de « La ville sans qualités » d’Isaac Joseph, lu par Jérôme Desmarestz.
Posée à ma fenêtre, fumant une cigarette. A gauche la tour Eiffel, A droite la tour Montparnasse, Au milieu un morceau du périph’
De ma fenêtre Paris est vivant Une agitation vient briser la danse langoureuse des lumières de la tour Montparnasse. Applaudissements, bravos, et casseroles » C’EST LE PEUPLE AND CO’ « ( Corona-V, covid-19, confinement, congratulation). Mille lumières au loin qui scintillent ainsi que le bruit sourd du périph, viennent accompagner cette cacophonie. Observant avec pudeur cette représentation du PEUPLE AND CO’.
Posée à ma fenêtre terminant ma cigarette En face un parc. J’observe le vent effleurer les feuilles.
De ma fenêtre Paris est vivant Une agitation vient briser le silence de mes pensées. Des rires, des pleurs, une imprimante exaltée. » C’EST LE REPOS EN CONFINEMENT «
Frédéric va dans la rue, déserte, pas un chat, s’achète un friand à la boulangerie bunkerisée en mode plastique et rentre chez lui retrouver Michel Vaillant. Tendez bien l’oreille, on entend un cor de chasse!
Oubliez les radios et leurs interviews policées, si standardisées, si convenues. Dimitri est arrivé en pleine assemblée générale de l’association et plus personne ne savait où donner de la tête voire même de la voix.
Des fois, ça sature, les objets s’entassent, se chevauchent, se cachent parfois au fond d’un placard, pliés en quatre, roulés en boule… On déballe tout et il nous faut leur restituer leur histoire, faire parler les objets.
Il fait nuit, l’air est frais , les étoiles brillent, tout est calme quand tout à coup, le cri de la chouette de Minerve retentit sous nos vieilles lunes…
C’était un après midi d’automne, nous étions sur la D102, à la recherche de la mer muni d’un plan Tarte. En chemin, nous avons croisé Maxime l’escargot, des veaux de mer, des moutons. Il y avait du vent, des oiseaux, il faisait beau. C’était bien.