
Il était 17h. Le tramway qui rejoint la gare d’Austerlitz, quelques piafs, le bruit de fond des grands axes et puis comme d’accoutumée depuis le 17 mars, un cor retentit.
Il était 17h. Le tramway qui rejoint la gare d’Austerlitz, quelques piafs, le bruit de fond des grands axes et puis comme d’accoutumée depuis le 17 mars, un cor retentit.
Manipuler la canette, soulever le pied de biche, faire l’aller-retour à la main… Ici on coud son masque, on le customise, là on confectionne des sur blouses en toile d’hivernage. Bienvenue sur l’Adamant!
Suite et fin de l’entretien avec Rebecca Campeau. Elle nous emmène dans la cour, à l’arrière de l’atelier où tout a changé en quelques années et nous raconte le travail qu’elle a effectué avec le photographe Frank Horvat pour le livre VRAIES SEMBLANCES
Arnaud Vallet, Françoise Veyssier, Bruno Voillot
Du fac similé de la machine de Mme de Coudray au musée Flaubert et de l’histoire de la médecine à Rouen en passant par le musée d’art brut de Montpellier jusqu’à ce qu’elle appelle ses trognes, Rebecca Campeau, artiste singulière, autodidacte, nous raconte sa passion des tissus, des matières et des rencontres.
Arnaud Vallet, Françoise Veyssier, Bruno Voillot
Rebecca Campeau fabrique des trognes, des tableaux où s’entrelacent du tissu, des épingles, des morceaux de papier peint, des personnages grandeur nature, des livres objets… C’est dans cet atelier où elle crée depuis 40 ans, véritable vestige vivant d’une époque maintenant révolue, qu’elle nous a accueillis. Première partie de notre entretien où elle nous raconte un peu de son histoire et beaucoup de celle de son quartier et des métiers disparus.
Arnaud Vallet, Françoise Veyssier, Bruno Voillot
Remise en ligne d’un document datant de 2012.
Marcher, prendre la route, arpenter. Partir de l’îlot flottant et aller écouter, percevoir, capter ce que raconte la rue Crémieux. Pas à pas, les choses se devinent, les voix se superposent et guident l’auditeur dans sa perception.
Extrait de « La ville sans qualités » d’Isaac Joseph, lu par Jérôme Desmarestz.
Posée à ma fenêtre, fumant une cigarette.
A gauche la tour Eiffel,
A droite la tour Montparnasse,
Au milieu un morceau du périph’
De ma fenêtre Paris est vivant
Une agitation vient briser la danse langoureuse des lumières de la tour Montparnasse.
Applaudissements, bravos, et casseroles
» C’EST LE PEUPLE AND CO’ «
( Corona-V, covid-19, confinement, congratulation).
Mille lumières au loin qui scintillent ainsi que le bruit sourd du périph, viennent accompagner cette cacophonie.
Observant avec pudeur cette représentation du PEUPLE AND CO’.
Posée à ma fenêtre terminant ma cigarette
En face un parc.
J’observe le vent effleurer les feuilles.
De ma fenêtre Paris est vivant
Une agitation vient briser le silence de mes pensées.
Des rires, des pleurs, une imprimante exaltée.
» C’EST LE REPOS EN CONFINEMENT «
Texte et photo d’Ottavia
Frédéric va dans la rue, déserte, pas un chat, s’achète un friand à la boulangerie bunkerisée en mode plastique et rentre chez lui retrouver Michel Vaillant. Tendez bien l’oreille, on entend un cor de chasse!
Image, peinture de Frédéric NONAME
Oubliez les radios et leurs interviews policées, si standardisées, si convenues. Dimitri est arrivé en pleine assemblée générale de l’association et plus personne ne savait où donner de la tête voire même de la voix.
Crédits: son (Dimitri), image (Bruno)
Des fois, ça sature, les objets s’entassent, se chevauchent, se cachent parfois au fond d’un placard, pliés en quatre, roulés en boule… On déballe tout et il nous faut leur restituer leur histoire, faire parler les objets.