Dans l’atelier de Rebecca Campeau, artiste textile

Rebecca Campeau fabrique des trognes, des tableaux où s’entrelacent du tissu, des épingles, des morceaux de papier peint, des personnages grandeur nature, des livres objets… C’est dans cet atelier où elle crée depuis 40 ans, véritable vestige vivant d’une époque maintenant révolue, qu’elle nous a accueillis. Première partie de notre entretien où elle nous raconte un peu de son histoire et beaucoup de celle de son quartier et des métiers disparus.

Arnaud Vallet, Françoise Veyssier, Bruno Voillot

La mort à Denise

Un dimanche après midi dans un coin de banlieue, une femme fait le ménage. Quand tout à coup, elle aperçoit par la fenêtre un homme embusqué dans un fourré. Et là, c’est le drame. Ou pas.

Une nouvelle de Marc Nauciel

Prise de son: Jean Baptiste Leroux, Bruno Voillot et Nicolas Drouin

Avec les voix de Marc Nauciel et Cécile Rougier

Graphisme: Sabine Baranger

Merci aux résidents et l’équipe de la Maison Communautaire de la commune « le Vert de Maison »

Avec la marche

Remise en ligne d’un document datant de 2012.

Marcher, prendre la route, arpenter. Partir de l’îlot flottant et aller écouter, percevoir, capter ce que raconte la rue Crémieux. Pas à pas, les choses se devinent, les voix se superposent et guident l’auditeur dans sa perception.

Extrait de « La ville sans qualités » d’Isaac Joseph, lu par Jérôme Desmarestz.

PEUPLE AND CO’



Posée à ma fenêtre, fumant une cigarette.
A gauche la tour Eiffel,
A droite la tour Montparnasse,
Au milieu un morceau du périph’

De ma fenêtre Paris est vivant
Une agitation vient briser la danse langoureuse des lumières de la tour Montparnasse.
Applaudissements, bravos, et casseroles 
 » C’EST LE PEUPLE AND CO’ « 
( Corona-V, covid-19, confinement,     congratulation).
Mille lumières au loin qui scintillent ainsi que le bruit sourd du périph, viennent accompagner cette cacophonie.
Observant avec pudeur cette représentation du PEUPLE AND CO’.

Posée à ma fenêtre terminant ma cigarette
En face un parc.
J’observe le vent effleurer les feuilles.

De ma fenêtre Paris est vivant
Une agitation vient briser le silence de mes pensées.
Des rires, des pleurs, une imprimante exaltée.
 » C’EST LE REPOS EN CONFINEMENT « 

Texte et photo d’Ottavia