3ème partie

Où il est question du personnel soignant et du discours de l’établissement.
3ème partie
Où il est question du personnel soignant et du discours de l’établissement.
2ème partie
Suite de la rencontre avec Marius Jauffret sur l’Adamant. Où il est question entre autres de l’absence de liberté de circuler, de l’architecture, du pouvoir médical… Toutes les questions posées au cours de l’enregistrement n’ont pu être retenues compte tenu du dispositif de capture sonore. Il faut parfois tendre l’oreille…
1ère partie
Marius Jauffret était notre invité en ce début d’année 2021 sur le bâtiment flottant de l’Adamant pour nous parler de son livre, Le fumoir et de son expérience de la psychiatrie, de son hospitalisation sous contrainte. Voilà la première partie de cette rencontre où il nous raconte les circonstances qui l’ont amené à se retrouver hospitalisé en psychiatrie.
Suite et fin de l’entretien d’Ivan. Où il est toujours question d’Helena Vladimirovna, la grand-mère paternelle. Une personne discrète voire secrète qui aimait s’occuper des autres, « un peu comme Stan » nous dit Ivan. Cultiver sa mémoire comme elle cultivait les roses.
Nous retrouvons Ivan, cette fois ci dans la bibliothèque de l’Adamant, sur la Seine, non pas pour poursuivre le travail de traduction engagé mais pour évoquer le souvenir de sa grand-mère maternelle, Helena Vladimirovna, femme d’ambassadeur russe, elle-même d’origine polonaise. Une femme « autonome à sa manière », grande lectrice, affectueuse, discrète mais ferme, qui aimait s’occuper des plantes du jardin de la datcha. Une femme qui a voyagé entre la France, le Laos, le Tchad, le Portugal, Vienne, le Mozambique…
Nous arrivons à la fin du chapitre où il est question du père d’Ivan, du lieu où réside son âme. Un autre chapitre de la généalogie s’ouvre avec un tableau du peintre Valentin Serov, l’Enlèvement d’Europe. D’un continent à l’autre, quelle transmission faut-il espérer?
Nous remettons la phrase interrompue lors de l’épisode précédent sur le métier. Qu’a voulu dire l’auteur par « humble », comment traduire ce mot, que faire des guillemets, comment les interpréter? Comment qualifier l’ambiance de l’époque soviétique : étouffante, pesante, oppressante? Que pouvait répondre un enfant à son institutrice lui demandant ce qu’il avait pensé d’un tableau représentant Lénine? Enfin, qui parle?
Depuis plusieurs mois, Ivan s’est lancé dans la traduction d’un livre écrit en Russe, sa langue maternelle, par son oncle paternel. Dans ce travail de longue haleine, éprouvant, douloureux parfois, chaque mot est interrogé, soupesé, évalué, chaque mot est une invitation à dériver, à sortir de la phrase, décider d’une version est de l’ordre de l’impossible ou presque. Ceci est la première partie d’une série consacrée à ce travail.
Sylvie était infirmière, elle est partie à la retraite, en Bretagne. Tous se souviennent de son élégance et de sa discrétion. Sa parole comptait et compte encore. Elle a bien voulu nous accorder un entretien où il est question de son rapport à la littérature, aux livres qui lui ont permis de devenir elle-même.
Rachel Suiro raconte l’épreuve qu’a été pour elle le temps du confinement et du déconfinement. Période de doute face à la multiplicité des interdits, des gestes protocolisés. Parenthèse de la vie de tous les jours, pause du quotidien avant un nouveau souffle vers le ré-apprentissage de la liberté.
Crédits image : photomontage Rachel Suiro