Dans ce dernier épisode Laurence se souvient de Christian Zervos, fondateur de la revue Cahiers d’Art, alors voisin de ses parents, chez qui elle se rendait pour regarder sa collection de tableaux.
Oubliez les radios et leurs interviews policées, si standardisées, si convenues. Dimitri est arrivé en pleine assemblée générale de l’association et plus personne ne savait où donner de la tête voire même de la voix.
Laurent en connaît un rayon question mélancolie, le romantisme allemand n’a pas de secret pour lui. Il dit de lui qu’il est un « dinosaure sentimental », une espèce en voie d’extinction, lui aussi a été frappé par une météore ravageuse mais a survécu miraculeusement à ces avanies amoureuses. Archéologue de lui même, il cherche dans les ruines de son passé quelques traces de bonheur oublié.
Il était une fois un homme revenu des enfers grâce au pouvoir des mots, à l’écriture, à une revue. En peu de mots, c’est l’histoire de cet homme devenu poète à plein temps.
Avide de grands espaces, dans la lignée de mes ancêtres explorateurs, j’ai choisi à 30 ans de m’exiler en Angola. Polyglotte et aventurier dans l’âme je suis devenu traducteur pour les chemins de fer de Benguela et j’y ai rencontré mon ami et poète Alexandre Dáskalos. Voici une tranche de ma vie…